La ventilation par pièce buccale représente une alternative intéressante pour les patients nécessitant une ventilation non invasive en journée. Cette modalité est cependant peu utilisée, en partie à cause de limitations dans l’équipement disponible, avec peu de choix d’interfaces. Nous avons développé une nouvelle interface souple et malléable, visant à répondre à certaines des limites des interfaces actuellement disponibles, tels que les difficultés d’installation.
Comparaison sur banc de 2 pièces buccales disponibles sur le marché avec la nouvelle interface, en utilisant 4 ventilateurs de domicile support de vie.
Malgré des différences importantes de résistance, nous n’avons pas observé de différence entre les différentes pipettes par rapport au volume courant (VT) délivré en mode volumétrique (VAC avec VT 500mL), avec des valeurs entre 459±7mL (−8 %) et 501±4mL (+ 0,2 %), selon le ventilateur utilisé. En mode pression contrôlée (PC à 20 cmH2O), la pression effectivement délivrée était le plus élevé avec l’embout buccal coudé (20,3±0,1 à 21,5±0,4 cmH2O), étant le plus bas avec la nouvelle interface (16,9±0,3 à 18,6±0,1cm H2O). Il en résultait une diminution du VT délivré.
Nous avons trouvé des différences mesurables dans les performances de ventilation comparant les interfaces pour la ventilation par pièce buccale, qui semblent toutefois avoir une conséquence clinique mineure, avec la nécessité d’ajuster la pression réglée en fonction de l’interface choisie en cas de ventilation barométrique. Même si les conséquences semblent modérées, cette étude souligne l’intérêt de systématiquement vérifier les paramètres délivrés lorsque l’on est amené à modifier les caractéristiques du circuit du ventilateur pour un patient donné. La nouvelle interface montre des performances intéressantes in vitro, mais une étude clinique est nécessaire pour étudier les avantages potentiels de cette interface.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.